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L’activité physique adaptée : une prise en charge de la Clinique du Bois d’Amour

le 15/11/2021

Les bienfaits sur la santé de l’activité physique adaptée (APA) sont incontestables. La preuve, elle peut être aujourd’hui prescrite par un médecin. À la Clinique du Bois d’Amour (Ramsay Santé), située à Drancy (Île-de-France), des enseignants de cette discipline proposent une prise en charge sur mesure en fonction de chaque patient.

L’activité physique adaptée : une prise en charge de la Clinique du Bois d’Amour

Les bienfaits sur la santé de l’activité physique adaptée (APA) sont incontestables. La preuve, elle peut être aujourd’hui prescrite par un médecin. À la Clinique du Bois d’Amour (Ramsay Santé), située à Drancy (Île-de-France), des enseignants de cette discipline proposent une prise en charge sur mesure en fonction de chaque patient.

Paola Andrea Ruz Munoz et Erwan Evrard sont Enseignants en Activité Physique Adaptée (EAPA) depuis août 2019 à la Clinique du Bois d’Amour. Titulaires d’une licence en Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) mention APA et santé, ils interviennent auprès des patients de la clinique.

 

L’APA, un traitement thérapeutique non médicamenteux

L’Activité Physique Adaptée est aujourd’hui reconnue comme étant un véritable moyen d’améliorer la santé et la qualité de vie. Elle permet, entre autres, d’augmenter le niveau d’autonomie et de prévenir l’apparition de pathologies. « L’Activité Physique Adaptée est destinée à tout public, de l’enfant à la personne âgée, de la personne valide à celle en situation de handicap, présentant une pathologie ou non », introduit le professionnel.

Au sein de la clinique, les deux EAPA sont spécialisés dans la réadaptation en fonction de la condition physique du patient. Ils composent leurs séances à l’aide de différents outils, issus de l’Activité Physique, Sportive et/ou Artistique (APSA). En s’inspirant des APSA, une séance peut être composée de diverses disciplines telles que le badminton, la danse, la boxe, le volley, le football, le basket ou d’exercices spécifiques aux handicaps comme la Boccia (pétanque adaptée).


Définir des objectifs et établir un programme

Suite à la prescription médicale, le patient est reçu par un EAPA. Au cours de cette première rencontre, des tests sont réalisés afin d’établir un bilan de sa condition physique. « Nous intervenons dans différents services : un service de gériatrie, un autre de soins de suite oncologiques, l’unité cognitivo-comportementale et l’hôpital de jour. Le bilan d’entrée est constitué de différents tests : deux tests de marche (endurance cardiovasculaire), un test d’équilibre et de deux tests de force musculaire», expliquent-ils. Les EAPA se renseignent également, sur les habitudes, envies et projets du patient afin de connaître les futurs objectifs. « Le patient est-il un ancien sportif ? Est-il plutôt sédentaire ou actif à la maison ? Pratique-t-il une activité physique ? L’idée est d’identifier les leviers de motivation, ses envies et le ressenti du patient pour qu’il puisse atteindre l’objectif que nous aurons fixé ensemble », précise un éducateur.

L’Activité Physique Adaptée se pratique en intérieur, comme en extérieur. Les séances peuvent durer de 20 à 60 minutes. « À la clinique, nous avons deux salles de rééducation aménagées avec du matériel sportif (exemple : haltères, élastiques, ballons, panier de basket, tir à l’arc, etc.) », explique le professionnel. « Il est aussi intéressant d’utiliser du matériel que l’on retrouve à domicile (exemple : bouteilles d’eau, balai, canne, chaise, etc.) pour que le patient puisse reproduire les séances chez lui, en autonomie. Cela lui permettra d’augmenter son investissement au cours des séances et maintenir sa condition physique en vue du retour à domicile.»